Avoir une belle pelouse naturelle sur son petit bout de terrain, c’est un peu le rêve de tout un chacun. Jusqu’à ce que ce rêve ne devienne réalité et que tout un chacun se rende compte de ce que ça représente dans les faits en termes d’entretien, de facture d’eau et de ce que cela peut provoquer de découragement. Face à la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, particuliers, professionnels et collectivités sont de plus en plus nombreux à abandonner la pelouse naturelle pour adopter d’autres types de revêtements, plus robustes et moins couteux en entretien. En tête des revêtements les plus utilisés sont, le gravier et le gazon synthétique, devenus en concurrence. Dans cet article, nous vous présentons les principaux points forts et points faibles de ces deux types de revêtements.  

À toutes fins utiles, nous rappelons qu’il n’est pas souhaitable de poser un quelconque revêtement directement sur une pelouse naturelle existante. Il faut avant toute chose procéder au désherbage du terrain, à son lissage et à la pose d’un géotextile qui évitera toute repousse d’herbes non désirées. Pour plus d’informations sur le sujet, nous vous invitons à consulter les différents articles de blog que nous avons consacré à la préparation du terrain. 

Le gravier, l’option la moins chère 

Le gravier est une option souvent prisée des jeunes propriétaires en raison de son faible coût, de sa facilité d’installation et de sa durabilité. 

Pourtant, le gravier n’est pas une solution privilégiée sur le long terme en dehors des allées de jardin. En été, sa couleur claire reflète fortement la lumière du soleil à tel point que, si la surface recouverte de gravier est importante, elle devient aveuglante.

Par ailleurs, il est difficile d’envisager de mettre du gravier autour d’une piscine ou dans un lieu ou l’on aimerait pouvoir se promener pied nu. Et que dire enfin du bruit de chaque pas qui résonne, au point que même vos voisins n’ont pas de difficultés à suivre vos déplacements dans votre jardin ?